TOUT SAVOIR SUR LE SCAN
Contrairement aux appareils de mesure dits « conventionnels » comme les stations totales, les scanners peuvent mesurer plusieurs centaines de milliers voire plusieurs millions de points par seconde. Grâce à la mesure du temps de retour d’un faisceau laser, le scanner mesure la distance et calcule la position d’un grand nombre points autour de lui en un temps record. On appelle cette technologie LiDAR (Light Detection And Ranging). Par rapport aux appareils classiques, cette méthode présente des résultats beaucoup plus quantitatifs et exhaustifs grâce à la vitesse d’acquisition des points de mesure. Le liDAR peut-être un scanner dit « statique », c’est-à-dire sur un trépied déplacé au fur et à mesure, ou « dynamique », tenu à la main, fixé à un drone aérien ou sur l’eau.
LE SCAN DE BÂTIMENT
Dans le domaine du bâtiment, le scan est surtout utilisé pour mesurer des bâtiments existants afin d’en recréer en 3 dimensions ce que l’on appelle un « jumeau numérique ». Ce jumeau numérique est la représentation virtuelle exacte (avec des niveaux de détails plus ou moins importants) du bâtiment réel. Cela permet notamment de disposer de plans d’ouvrages existants à modifier/réhabiliter ou étendre et de s’inscrire dans un processus BIM
SCAN POUR LES TRAVAUX PUBLICS
Dans le domaine des travaux publics, le scan est notamment utilisé pour mesurer des ouvrages d’arts (ponts, viaducs, …), hydrauliques (barrages, déversoirs, seuils, …) qui ont souvent des formes complexes. Par ailleurs, un liDAR monté sur drone permet de cartographier de manière beaucoup plus rapide et exhaustive qu’à pied une très grande étendue en très peu de temps. Le drone permet également de se rendre dans des lieux inaccessibles ou trop dangereux pour l’intervention humaine.
Par exemple, le calcul de volumes de matériaux stockés en tas peut se faire à partir de mesures liDAR issues de drone, ce qui évite à l’Homme de devoir se hisser au sommet des tas de matériaux qui peuvent parfois être des blocs de béton avec des armatures, ce qui se révèle être très dangereux à gravir et à redescendre. Dans le cadre des travaux fluviaux ou maritimes aussi le liDAR a sa place. Les travaux de draguage, notamment nécessitent de connaître la topographie du fond sous-marin afin d’évaluer les travaux à réaliser et les volumes à déplacer. On utilise alors un liDAR submersible, sur un drone téléguidé ou encore sur une embarcation.
Dans tous les cas, le résultat se traduit sous forme de « nuage de points ». C’est un ensemble de points répartis dans l’espace en trois dimensions, plus ou moins proches suivant la densité recherchée. Ces nuages de points vont ensuite servir à modéliser en 3D un ouvrage ou un terrain.
SCANIT vous propose d’ores-et-déjà la réalisation de nuage de points réalisés au scanner statique sur trépied, notamment pour la conception de modélisation 3D de bâtiments ou d’ouvrages.